dimanche 27 mai 2012

je relis l'intégrale de Balzac

Portail de l’Union européennePortail de la FrancePatrimoine de la littérature française

naissance à Tours le 20 mai 1799 (1er prairial an VII) et mort à Paris le 18 août 1850, est un écrivain français. Tour à tour romancierdramaturgecritique littérairecritique d'artessayistejournalisteimprimeur, il a laissé une œuvre romanesque qui compte parmi les plus imposantes de la littérature française, avec 91 romans et nouvelles parus (137 prévus) de 1829 à 1852.
Balzac a beaucoup voyagé UkraineRussiePrusse AutricheItalie. Le 13 octobre 1846, il assiste au mariage d'Anna Hańska, fille d'Ewelina Hańska, à Wiesbaden. Mais bien peu de lieux, en dehors de Paris et de la province française, seront une source d’inspiration pour lui. Seule l’Italie lui inspire une passion qu’il exprime dans de très nombreux écrits, notamment les contes et nouvelles philosophiques. En Russie, c’est plutôt Balzac qui laissera ses traces en inspirant Dostoïevski.




ma collection (le club du bibliophile)
tome 1Avant-propos de Balzac
les chouans, 

les deux rêves
*


tome 2

physiologie du mariage, 
petites misères de la vie conjugale
*


 tome 3

el verdugo, 
la paix des ménages, 
la maison du chat qui pelote,
le bal de Sceaux, 
un épisode sous la terreur, 
la vendetta, 
étude de femme,
adieu,
l'élixir de longue vie,
Sarrazine,
une passion dans le desert, 
*

tome 4 : 

la peau de chagrin,
Jésus-Christ en Flandre, 
le chef d'oeuvre inconnu, 
le réquisitionnaire, 
l'auberge rouge, 

les proscrits, 
maître Cornélius, 
le message,
madame Firmiani 

tome 5 le colonel Chabert, le curé de Tours, la bourse, la femme de 30 ans, la femme abandonnée, la grenadière, les Marana
*
Détails sur le produit tome 6le médecin de campagnej'ai lu : Ferragus - la duchesse de Langeais,
*
tome 7Eugénie Grandet, la recherche de l'absolu, 
l'illustre Gaudissart, 
un drame au bord de la mer 

*
tome 8 : le père Goriot, Gobseck, la fille aux yeux d'orle contrat de mariage, Melmoth réconcilié
*

tome 9Louis Lambert, Séraphita, le lys dans la vallée, 
tome 10l'enfant maudit,la messe de l'athée, l'interdiction, Falcino Cane,la vieille fille, la confidence de Ruggieri, Gambara
tome 11 César Birotteau, la maison Nucingen, le cabinet des antiques
tome 12une fille d'Eve, Massimilla Doni, les secrets de la princesse de Cadignan,le prince de la bohême, Pierrette, Pierre Grassou, Z. Marcas
tome 13mémoires de deux jeunes mariées, une ténébreuse affaire,
tome 14Ursule Mirouët, le curé de village
tome 15Sur Catherine de Médicis (le martyr calviniste), un début dans la vie, 
Albert Savarus
tome 16la rabouilleuse, la fausse maîtresse, autre étude de femme, Honorine
tome 17illusions perdues : 1, les deux poètes, 2, un grand homme de province à Paris
tome 18illusions perdues : 3, les souffrances de l'inventeur Modeste Mignon - 2, Gaudissart II
tome 19la muse du département, Beatrix
tome 20les employés, les petits bourgeois, les comédiens sans le savoir, un homme d'affaire
tome 21la cousine Bette
tome 22le cousin Pons, le député d'Arcis
tome 23splendeurs et misères des courtisanes
tome 24les paysans,l'envers de l'histoire contemporaine
.
tome 25 : contes drôlatiques, dixains 1 et 2
tome 26 : contes drôlatiques, dixains 3, 4 et 5, théatre inédit
théâtre  tome 27, l'école des ménages, Vautrin, les ressources de Quinola
tome 28 : Pamela Giraud, le faiseur, la marâtre
*
romans de jeunesse
tome 29, l'héritière de Birague
tome 30, Jean-Louis
tome 31, l'Israélite (Clotilde de Lusignan)
tome 32, le vicaire des Ardennes
tome 33, le sorcier, (le centenaire ou les deux députés)
tome 34, la dernière fête
tome 35, la dernière fée
tome 36, Argow le pirate (Annette et le criminel)
tome 37, Jane la pâle (Wann-Chlore)
tome 38, l'excommunié



classement par genre
 La Comédie humaine
Études de mœurs
Scènes de la vie privée
Scènes de la vie de province
Les rivalités
Scènes de la vie parisienne
Scènes de la vie politique
Scènes de la vie militaire
Scènes de la vie de campagne
Études philosophiques
Études analytiques


tous les titres surlignés en orange ne sont pas compris dans le challenge pour le moment. Je les relirai un jour... mais pas avant d'avoir épuisé les autres textes.

lus


 tome 7 : reste à noter les articles
Eugénie Grandet, 


la recherche de l'absolu

a recherche de l'absolu, 
l'illustre Gaudissart, 
 un drame au bord de la mer 






tome 3

 
el verdugo, Pendant la guerre d'Espagne, le commandant Victor Marchand, au moment d'un soulèvement des habitants, est sauvé par Claira, fille du marquis de Léganès. Le soulèvement est réprimé avec férocité et la famille de Léganès est condamnée à mort. Marchand obtient que celui des fils qui acceptera d'être le bourreau de sa famille sera gracié. Juanito accepte et exécute sa famille au cimetterre. Lorsque c'est le tour de Clara, Marchand lui propose le mariage pour avoir la vie sauve. Elle refuse.
  bien - la paix des ménages, Saynète dont l'intrigue dure une petite heure et peut être vu comme un conseil donné aux femmes d'être indulgentes pour les erreurs de leur mari (la reconquête éclair d'un mari volage par une femme trompée).
  excellent - la maison du chat qui pelote,L'histoire tragique d'Augustine Guillaume, jeune fille issue d'une famille de drapiers, unie par le mariage à un artiste. De la difficulté du mariage entre partis trop dissemblables ...
 bien - le bal de Sceaux, Emilie de Fontaine ne veut se marier qu'avec un fils de Pair de France. Evidemment, elle tombe amoureuse d'un roturier et lorsqu'elle le découvre le rejette. Bien sûr, l'avenir lui fera regretter amèrement son geste.
 un épisode sous la terreur, Janvier 1793, deux religieuses et un prêtre sont cloîtrés chez des particuliers, lorsqu'un inconnu force leur porte et réclame une messe à la mémoire de Louis XVI. Un an plus tard, après les avoir secrètement protégé, il revient. Qui est-ce ? Pourquoi fait-il cela ?
 la vendetta, L'histoire d'un amour tragique et impossible entre la fille (Ginevra di Piombo) d'un vieux compatriote de Napoléon et l'unique rescapé (Luigi da Porta) d'une vendetta entre les deux familles.
 excellent - une double famille, Les ravages d'une femme trop dévote dans une famille. Le comte de Granville, malheureux chez lui, trouve réconfort et amour chez une jeune grisette.

 étude de femme, Les effets d'une lettre d'Eugène de Rastignac écrite pour Mme de Nucingen mais adressée par erreur à la marquise de Listomère.

 adieu,1812, lors des derniers moments du passage de la Bérézina, Philippe de Sucy sauve d'une mort certaine le général de Vandières et sa jeune épouse qui n'est autre que l'amour de jeunesse de Sucy. 1819, Sucy retrouve la comtesse de Vandières folle et il entreprend de lui rendre la raison. 1830, dix ans après la mort de son premier et seul amour, Philippe se brûle la cervelle.
  l'élixir de longue vieL'Élixir de longue vie est le Dom Juan de Balzac. Plus que l'homme à femmes, il a voulu mettre l'accent sur l'athée impie. C'est aussi un conte sur les dangers de l'immortalité.
 Sarrazine, Sarrasine, sculpteur français, tombe amoureux fou de Zambinella. Il découvre un peu tard qu'il s'agit d'un castrat.

 une passion dans le desertPendant la campagne d'Égypte, un soldat français se trouve par hasard enfermé avec une panthère. Une véritable passion amoureuse naît entre les deux êtres : la panthère se fait femme, le soldat se fait animal. Elle se terminera par un malentendu !
*


tome 7 
Eugénie Grandet, 




la recherche de l'absolu

a recherche de l'absolu, 
l'illustre Gaudissart, 
 un drame au bord de la mer 



tome 4 :
Détails sur le produit La Peau de chagrin   : Si tu me possèdes, tu posséderas tout. Mais ta vie m'appartiendra. Dieu l'a voulu ainsi. Désire, et tes désirs seront accomplis. Mais règle tes souhaits sur ta vie. Elle est là. À chaque vouloir je décroîtrai comme tes jours. Me veux-tu ? Prends. Dieu t'exaucera. Soit ! À cette invitation séduisante et provocante, Raphaël répond par l'affirmative. Jeune homme malchanceux en proie au désespoir, il rencontre un mystérieux antiquaire qui lui fournit une peau de chagrin, support de cette formule qui résonne comme une incantation. Attention, la peau réalise tous les désirs, mais la réalisation de chacun d'eux la fait se rétrécir et raccourcit d'autant la vie de son possesseur. Ce jeune homme va être comblé de richesses et d'amour, seulement, il prendra peur de tous ses désirs et sera incapable de supporter le destin qu'il a choisi en acceptant le terrible talisman...

Jésus-Christ en Flandre :  moyennement aimé : conte initiatique, entre merveilleux et hallucination... trop moralisateur pour moi.
L’action se déroule selon l’auteur « à une époque indéterminée » ce qui donne à la parabole religieuse une valeur intemporelle.


Dans la barque du passeur qui relie l’ile de Cadzant, (aujourd’hui disparue mais qui existait encore au xviiie siècle), et les côtes de Flandre-Occidentale près d’Ostende, les notables se placent à l’arrière du bateau, les pauvres gens à l’avant. Au moment où un inconnu arrive, juste avant le départ, les notables ne font rien pour lui laisser une place parmi eux, tandis que les pauvres se serrent (l’un deux s’assoit même sur le rebord du bateau pour lui laisser un siège). Le ciel est menaçant, la mer houleuse, même le passeur sent qu’il y aura une tempête. Le tableau décrit ici par Honoré de Balzac rappelle les plus belles scènes de genre de la peinture flamande, qu'il appelle également peinture hollandaise et dont il était grand admirateur. Au fur et à mesure que le bateau avance et que la tempête se lève, on découvre que l’inconnu arrivé à bord, malgré ses vêtement sobres n’est pas un pauvre. C’est un être à part : Jésus-Christ, comme l’indique le titre ; celui-là même qui sauvera les Justes qui se trouvent parmi les Humbles au moment du naufrage.
Le deuxième partie de la nouvelle se déroule dans la chapelle que l’on a construite sur les lieux même où s’est produit le miracle, le narrateur de la légende est en proie à une hallucination : une vieille femme (personnage déjà présenté dans Zéro, qui incarne une Église usée par les compromissions) est transfigurée en éblouissante jeune fille (l’Église peut retrouver son rayonnement).
Honoré de Balzac fait une large place à la Flandre dans son récit : « Â vous, fille de la Flandre et qui en êtes une des gloires modernes, cette naïve tradition des Flandres. » Il désigne ainsi l'Artois, les Flandres.
Dans l'incipit du texte qui place la Flandre à une période indéterminée, il fait aussi référence à la Flandre brabançonne : « A une époque assez indéterminée de l'histoire brabançonne, les relations entre l'île de Cadzant et les côtes de la Flandre étaient entretenues par une barque destinée au passage des voyageurs. Capitale de l'île, Middelbourg, plus tard si célèbre dans les annales du protestantisme, comptait à peine deux ou trois cents feux. La riche Ostende était un havre inconnu (...). Qui régnait alors en Brabant, en Flandre, en Belgique ? Sur ce point, la tradition est muette.»-w


Le Chef-d'oeuvre inconnu :  bien aimé. péché d'orgueil, le peintre est-il un nouveau prométhée ? réflexion sur la peinture et l'histoire de l'art, comment arriver à la perfection alors que la perfection n'est qu'espoir.
Le jeune Nicolas Poussin, encore inconnu, rend visite au peintre Porbus dans son atelier. Il est accompagné du vieux maître Frenhofer qui émet de savants commentaires sur le grand tableau que Porbus vient de terminer. Il s’agit de Marie l'Égyptienne dont Frenhofer fait l’éloge, mais qui lui paraît incomplet. En quelques coups de pinceau, le vieux maître métamorphose le tableau de Porbus au point que Marie l’Égyptienne semble renaître à la vie après son intervention. Toutefois, si Frenhofer maîtrise parfaitement la technique, il lui manque, pour son propre chef-d’œuvre La Belle Noiseuse à laquelle il travaille depuis dix ans, le modèle en art idéal, une femme qui lui inspirerait la perfection vers laquelle il tend sans jamais l’atteindre. Ce futur chef-d’œuvre, que personne n’a encore jamais vu, serait le portrait de Catherine Lescault. Nicolas Poussin offre au vieux maître de faire poser la femme qu’il aime : la belle Gillette, ce que Frenhofer accepte. La beauté de Gillette l’inspire à tel point qu’il termine la Belle Noiseuse très rapidement. Mais lorsque Poussin et Porbus sont conviés à l’admirer, ils n’aperçoivent sur la toile qu’une petite partie d’un pied magnifique perdu dans une débauche de couleurs. La déception qui se lit sur leurs visages pousse le maître au désespoir. Le lendemain, Frenhofer décède après avoir mis le feu à son atelier.w
citation : "le trop de science, de même que l’ignorance, arrive à une négation"

Le Réquisitionnaire  :  Bien aimé. L'amour d'une mère... sous la Terreur.
En 1793, dans la ville de Carentan en Basse-Normandie, les habitués du salon de la comtesse de Dey trouvent sa porte close un premier jour, puis les jours suivants. Ce comportement inhabituel d’une femme raffinée qui tient à son « assemblée quotidienne », éveille la curiosité des habitants qui se perdent en conjectures. Les véritables raisons du comportement de Madame de Dey sont données plus loin : la comtesse a reçu un message secret lui apprenant que son fils Auguste, qui a participé à l’expédition royaliste de Granville et qui a été emprisonné, va tenter de s’échapper. Il devrait arriver chez elle dans les trois prochains jours. Le dernier soir, la comtesse se décide enfin à ouvrir ses portes et à organiser sa réception normalement. On lui a assuré que son fils était en route et qu’il se présenterait chez elle le soir même. Le maire de la ville a donné à un jeune soldat (dont il pense qu’il est le fils de la comtesse) un billet de logement dans la maison de Dey.
Malheureusement lorsque le réquisitionnaire se présente, la comtesse s’aperçoit que ce n’est nullement son fils. Elle meurt , comme par un effet de télépathie, au moment-même où Auguste est fusillé dans le Morbihan.


L'Auberge rouge :  excellent. Pas du polar, histoire d'une erreur judiciaire... frissons et sueurs froides garantis. Conte moral, avec un gros cas de conscience du narrateur.
Le banquier allemand Hermann, de passage à Paris, dîne en compagnie de la haute société. Il raconte à la fin du repas une étrange histoire qu’il a entendue lors de son emprisonnement à Andernach, au moment des guerres napoléoniennes. (Il avait été arrêté comme franc-tireur par les Français.)
Il s’agit d’un crime commis en 1799. Deux chirurgiens militaires passent la nuit dans une auberge, partageant leur chambre avec un industriel qui a fui les hostilités et qui avoue, au cours du repas, avoir sur lui une somme considérable en or ainsi que des diamants. L’un des deux chirurgiens (Prosper Magnan), très impressionné par cette révélation, ne peut s’endormir et imagine ce que la mort de l’industriel aurait de facile et de fructueux pour lui. Quand, enfin, il finit par s’endormir, il est réveillé par un remue-ménage : l’industriel a bien été assassiné, qui plus est avec un instrument chirurgical…
Prosper Magnan est innocent, mais arrêté, condamné et fusillé.
Pendant que le banquier allemand Hermann déroule son récit, le narrateur de l'Auberge rouge est en train de l'écouter. Or, il est assis en face d'un autre convive qu'il voit se décomposer progressivement au cours du récit d'Hermann : c'est le véritable assassin, qui se trouve à la même table que lui, à son insu. Cet homme, Jean-Frédéric Taillefer (on l'apprend plus tard), est le père de Victorine Taillefer, que l’on retrouvera dans le Père Goriot.
Devenu riche financier et couvert d’honneurs, Jean-Frédéric Taillefer s’effondre graduellement à mesure que le récit progresse. Son opulence, due à ce crime, n’a pas empêché de douloureux souvenirs (mais pas de remords, il est vrai), et Taillefer est saisi d’une crise nerveuse dont il meurt peu après.
Le narrateur balzacien, quant à lui, a deviné aussitôt la vérité. Il est amoureux de Victorine Taillefer et a des scrupules à épouser une héritière dont la fortune est couverte de sang. Il demande conseil à ses amis et la majorité pense qu'il ne devrait pas l'épouser. Le livre s'achève sans réponse.-w


Les Proscrits  bien aimé... conte visionnaire et mystique, mettant en scène Dante ... pas certaine d'avoir vraiment tout compris.
 Au début du xive siècle, le sergent Tirechair vit près de Notre-Dame de Paris dans une sombre maison. Il loge deux étrangers qui l’effrayent et qu’il croit capables de sorcellerie, alors qu’il s’agit de deux gentilshommes. Le plus âgé a fréquenté la cour du roi, le plus jeune, (Godefroy, comte de Gand) est fils de la comtesse Mahaut engagée comme servante chez les Tirechairs. Le sergent s’apprête à les mettre à la porte le soir-même où les deux hommes assistent à un cours de théologie mystique. On fait alors connaissance avec le docteur Sigier et sa théorie sur les mystères de la création.
Le vieux gentilhomme, qui a été proscrit de son pays natal, l’Italie, n’est autre que le poète Dante Alighieri auquel un cavalier vient apprendre qu’il peut retourner à Florence, sa ville d’origine. Quant à Godefroy, qui s’apprêtait à se suicider pour rejoindre les anges, et que le poète sauve in extremis, il finit par retrouver sa mère et sa noble condition.



Maître Cornélius :  bien aimé... genre polar historique assez abracadabrant, avec pour détective le roi Louis XI.
Marie de Saint Vallier, fille de Louis XI est mariée à un vieillard despotique, brutal et jaloux qui la martyrise. Elle est aimée de Georges d’Estouteville qui s’arrange pour la voir en cachette. L’introduction de la première histoire présente une mise en scène du jeune homme pour éloigner le vieux mari à la sortie d'une messe. Pour cela, il crée une cohue qui sépare les deux époux, et s’assure de la complicité d’un religieux pour retenir Marie près du confessionnal, le temps de l’embrasser. Le vieux comte Aymar de Poitiers, sire de Saint Vallier flaire la supercherie mais ne peut rien découvrir de suspect.
Immédiatement après, arrive le sujet de la deuxième histoire enchevêtrée dans les amours de Marie de Saint Vallier : celle de maître Cornélius, mystérieux personnage vivant dans une maison quasiment murée, au fond d’une ruelle, voisine précisément de la maison de Saint Vallier.
Le personnage le plus intéressant, qui aurait dû être le sujet unique de la nouvelle, est bien Maître Cornélius qui se vole lui-même la nuit lorsqu’il est en état de somnambulisme, créant ainsi un suspense : qui vole ainsi un vieillard dans une maison aussi bien cadenassée ? Cornélius étant argentier du roi Louis XI, il se trouve naturellement le premier soupçonné par le souverain dont l’avarice est légendaire. Cornélius se suicide, emportant dans sa tombe le secret de la cachette où il a placé l’or qu’il s’est volé lui-même.-w


Le Message :  aimé cette courte histoire d'amour désespéré... très romantique.
L'histoire est celle de deux voyageurs qui prennent la diligence de Paris à Moulins en voyageant sur l’impériale. Les deux hommes sympathisent et parlent, comme deux jeunes gens pudiques et naïfs, de leur maîtresse plus âgée, rivalisant d'histoires sur leur dévouement à ces dernières et sur le caractère aimable de celle qu'ils adorent. Mais la diligence se renverse, écrasant l’un des deux. On ne connaît pas son nom ni celui du narrateur qui raconte l’histoire à la première personne. Avant de mourir, l’accidenté charge son compagnon de remplir une mission : porter la correspondance du mort à sa maîtresse nommée Juliette (son véritable nom est la comtesse de Montpersan).w

Madame Firmiani :  moyennement aimé. La société parisienne et ses ragots, envers une femme que l'on ne sait si elle est une victime ou une arriviste...
La nouvelle est construite autour de trois personnages : Octave de Camps, un jeune aristocrate dont la cause de la pauvreté reste un mystère jusqu'à la fin de l'histoire : il a rendu la fortune que son père avait détournée ; Madame Firmiani, femme consciencieuse que l’on soupçonne à tort d’avoir ruiné Octave, et qui est en fait son épouse : femme d'une grande pureté de sentiments, elle ne peut vivre pleinement son amour sachant que le père de son mari a ruiné une famille : « L'amour, mon ange, est, chez une femme, la confiance la plus illimitée, unie à je ne sais quel besoin de vénérer, d'adorer l'être auquel elle appartient. Je n'ai jamais conçu l'amour que comme un feu auquel s'épuraient encore les plus nobles sentiments, un feu qui les développait tous. »
Enfin, l'oncle d'Octave, Monsieur de Bourbonne, qui ne souhaite que le bien de son neveu et lui prépare son héritage. En faisant son enquête sur la situation inexplicable de son neveu, Monsieur de Bourbonne découvrira toute l'histoire.
La nouvelle se termine par un éloge de la femme, incarnée par Madame Firmiani, représentant « tout ce qu'il y a de bon et de beau dans l'humanité. » La femme est la conscience et l'éducatrice de l'homme et l'éveille à l'honnêteté : examinant sa conscience, Octave, rendant tout l'argent, se sentira transformé par son acte dicté par sa « chère conscience. » Et l'oncle de conclure, dans un propos anti-biblique :
« [...] car vous [les femmes] n'êtes jamais coupable de vos fautes, elles viennent toujours de nous. »

l'oeuvre complète récapitualif



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