samedi 30 juin 2012

A lire ou à relire l'intégrale de Jules Barvey d'Aurevilly


la fin du challenge est le 30 mars 2012 !

Comme toujours, en retard pour le challenge de Charly, dommage parce que c'est maintenant que j'ai les oeuvres de Barbey entre les mains. 

En fait, pas facile de suivre des challenges... toujours quelques livres en cours, alors j'ai décidé à partir de ne plus m'engager pour une date précise et de grapiller au fil de mes envies du moment. 

Bien entendu, je noterai les challenges concernés, histoire de faire un peu de pub aux amis....

idem d'ailleurs pour les lectures communes, plus d'engagement sauf vers le forum grain de sel, puisque nous sommes quelques uns à avoir envie de se replonger dans le patrimoine littéraire.

entre aussi dans le cadre de deux autres challenges : Challenge Les grands Classiques et vous, chez Natou


lectures communes en juinlecture commune des diaboliques sur le forum grain de sel, à partir du 20 juillet 2012

tome 1 Le Cachet d'onyx ; Léa ; L'Amour impossible ; La Bague d'Annibal ; Une Vieille maîtresse ; L'Ensorcelée ; Le Chevalier des Touches ; Un Prêtre marié.

et
tome 2 : Les Diaboliques ; Une Histoire sans nom ; Une Page d'histoire ; Ce qui ne meurt pas ; Du Dandysme et de George Brummel ; Memoranda ; Poèmes ; Pensées détachées

Début de lecture des diaboliques le 20 juillet, avec À un dîner d'athées
Lors d'un dîner entre anciens révolutionnaires et militaires, un des invités évoque la présence du dénommé Mesnilgrand à l'église. Il se justifie et raconte son histoire.
Mesnilgrand est un soldat. Il a une relation avec la femme d'un autre soldat, le major Ydow. Cette femme, Rosalba, tombe enceinte. Quelques mois après sa naissance, l'enfant meurt — et le père putatif, fou de douleur, embaume son cœur pour le transporter avec lui, avant de découvrir l'adultère et de le précipiter dans la poussière. Mesnilgrand a alors sauvé le petit cœur et souhaite lui faire enfin trouver le repos en le confiant à l'église.


Les Diaboliques est un recueil de six nouvelles de Jules Barbey d'Aurevilly, paru en novembre 1874, à Paris, chez l'éditeur Dentu.


Jules Barbey d’Aurevilly (Saint-Sauveur-le-Vicomte, en Normandie2 novembre 1808 - Paris23 avril 1889) est un écrivain français. Surnommé le « Connétable des lettres », il a contribué à animer la vie littéraire française de la seconde moitié du xixe siècle. Il a été à la fois romanciernouvellistepoètecritique littéraire,journaliste et polémiste.
Né au sein d’une ancienne famille normande, Jules Barbey d’Aurevilly baigne dès son plus jeune âge dans les idées catholiques, monarchistes et contre-révolutionnaires. Un moment républicain et démocrate, Barbey finit, sous l’influence de Joseph de Maistre, par adhérer à un monarchisme intransigeant, méprisant les évolutions et les valeurs d’un siècle bourgeois. Il revient au catholicisme vers 1846 et se fait le défenseur acharné de l’ultramontanisme et de l’absolutisme, tout en menant une vie élégante et désordonnée de dandy. Il théorise d'ailleurs, avant Baudelaire, cette attitude de vie dans son essai sur le dandysme et George Brummell. Ses choix idéologiques nourriront une œuvre littéraire, d’une grande originalité, fortement marquée par la foi catholique et le péché.
À côté de ses textes de polémiste, qui se caractérisent par une critique de la modernité, du positivisme ou des hypocrisies du parti catholique, on retient surtout, même s'ils ont eu une diffusion assez limitée, ses romans et nouvelles, mélangeant des éléments du romantisme, du fantastique (ou du surnaturalisme), du réalisme historique et du symbolisme décadent. Son œuvre dépeint les ravages de la passion charnelle (Une vieille maîtresse1851), filiale (Un prêtre marié1865 ;Une histoire sans nom1882), politique (Le Chevalier des Touches1864) ou mystique (L’Ensorcelée1855). Son œuvre la plus célèbre aujourd'hui est son recueil de nouvelles Les Diaboliques, paru tardivement en (1874), dans lesquelles l’insolite et la transgression, plongeant le lecteur dans un univers ambigu, ont valu à leur auteur d’être accusé d’immoralisme.
Son œuvre a été saluée par Baudelaire et plusieurs écrivains ont loué son talent extravagant, notamment à la fin de sa vie, mais HugoFlaubert ou Zola ne l'appréciaient pas. Ses « héritiers » ont pour nom Léon BloyJoris-Karl HuysmansOctave Mirbeau ou Paul Bourget et sa vision du catholicisme exercera une profonde influence sur l’œuvre de Bernanos.

Dans ses premières œuvres, Barbey imite souvent les romantiques. Son premier poème Aux héros des Thermopyles est dans la manière de Casimir Delavigne, alors le chantre des vaincus, auquel il est dédié. Les modèles lui servent souvent de repoussoir, il crée par opposition44 : Le cachet d’onyx est inspiré de la jalousie d'Othello, de Julie et des théories de Madame de Staël (Corinne). Germaine ou La pitié (Ce qui ne meurt pas) est influencé par Lélia de George Sand45La bague d’Annibal par Musset (Mardoche)46Une vieille maîtresse est « l’antithèse complète » de Adolphe de Benjamin Constant47 et de Leone Leoni (George Sand), à laquelle il emprunte son sujet - l’amour d’une femme pour un amant dont elle découvre peu à peu la dépravation. La lecture de Stendhal en 1839, pendant qu’il compose L’amour impossible, le marque profondément : il admire la sécheresse et la netteté de l’analyse48. Les patriotes écossais des Chroniques de la Canongate de Walter Scott lui inspirent vers 1850 l’idée d’une série de romans normands sur la chouannerie, dont le titre collectif devait être Ouest49.






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