mardi 22 mai 2012

Archéologie Isaël, de nouvelles découvertes

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la ville de «Bethléem» existait bien à l'époque biblique


C'est un tout petit objet qui pourrait avoir de grandes conséquences historiques et religieuses. Des archéologues viennent de découvrir près de Jérusalem un petit sceau en argile, datant de l'époque du premier temple juif (NDLR : entre le Xe et le VIe siècles avant J-C). 

Cette pièce en argile était utilisée pour apposer un sceau sur des documents. Le nom de Bethléem y est inscrit en ancien hébreu.Son originalité ? On peut y lire dessus le nom de «Bethléem», ce qui constituerait la preuve de l'existence de cette localité à l'époque biblique, bien avant qu'elle ne devienne le lieu de naissance supposée de Jésus-Christ. 
«Ce premier objet ancien, qui constitue la preuve tangible de l'existence de la cité de Bethléem, qui est mentionnée dans la Bible, a été découvert récemment à Jérusalem», précisel'Autorité israélienne des Antiquités dans un communiqué.

Le directeur des fouilles : «Bethléem était bien une localité du royaume de Juda»

L'objet est une pièce en argile utilisée pour apposer un sceau sur les documents ou d'autres objet. Il a été mis au jour durant des travaux d'excavation sur le site dit de la Cité de David situé en contrebas des murailles de la vieille ville de Jérusalem. Sur le sceau, qui mesure environ 1,5 centimètre, le nom de Bethléem est inscrit en ancien Hébreu.

«C'est la première fois que le nom de la cité apparaît en dehors de la Bible dans une inscription datant du premier Temple Juif, ce qui prouve que Bethléem était bien une localité du royaume de Juda, voire d'une période antérieure», explique Elik Shukron, directeur des fouilles de l'Autorité. 

Selon lui, ce sceau fait partie de documents fiscaux de Bethléem envoyés au roi de Jérusalem, dans le cadre d'un système de taxation utilisé dans ce royaume au huitième et septième siècle avant notre ère. 

Bethléem est mentionnée pour la première fois dans la Genèse, le premier livre de la Bible comme le site où est enterrée Rachel, l'épouse du patriarche Jacob. Selon le Nouveau Testament, la cité de Bethléem, située en Cisjordanie au sud de Jérusalem, est également le lieu de naissance de Jésus.- LeParisien.fr 




Un vase contenant des bijoux vieux de trois mille ans a été exhumé dans le nord du pays. Les archéologues n'en reviennent toujours pas.

Des archéologues ont découvert dans un vase enfoui à Tel Megiddo, dans le nord d'Israël, un trésor : une magnifique collection de bijoux cananéens vieux de trois mille ans, comprenant des centaines de perles, des boucles d'oreille en or et une bague à sceau. Les bijoux étaient enveloppés dans du tissu et rangés dans un pot en céramique mis au jour lors de fouilles sur le site de la vallée de Jezreel, entre Jérusalem et Haïfa. Le trésor est composé de huit boucles d'oreille en forme de lune, un millier de perles en or, argent et cornaline, et une boucle d'oreille ornée d'une série de figurines de chèvres sauvages qui est unique selon les chercheurs.
Le vase en argile a été exhumé à l'été 2010, mais il a subi six mois d'analyse moléculaire avant d'être nettoyé et examiné par des experts, indique le département d'archéologie de l'université de Tel-Aviv dans un communiqué. "Quand ils ont finalement pu le nettoyer, les bijoux se sont répandus hors du pot", a raconté le professeur Israel Finkelstein, co-directeur des fouilles à Tel Megiddo. Selon les chercheurs, ces pièces datent de l'âge de fer I, qui remonte à 1 100 avant notre ère, et certaines pourraient provenir de l'Égypte voisine.
Les archéologues pensent que cette collection pourrait avoir appartenu à une femme cananéenne ayant habité dans la maison où elle a été découverte. Selon eux, la boucle en or aux motifs de chèvre est "sans parallèle" dans les contextes égyptien et cananéen. "Pour les objets uniques, nous cherchons à établir des parallèles pour essayer de les situer dans le bon contexte culturel et chronologique, mais dans ce cas nous n'avons toujours rien trouvé", ont-ils indiqué. 
Tel Megiddo, l'un des sites archéologiques majeurs d'Israël, était une cité-État cananéenne jusqu'au début du Xe siècle avant J.-C., et un centre d'échange important du Royaume septentrional d'Israël aux IXe et VIIIe siècles avant J.-C..

source : Archéologie : un trésor exhumé en Israël


Le site fut habité de 7000 à 500 av. J.-C.
La cité de Megiddo se situait à un endroit stratégique car elle dominait les principales routes commerciales et militaires reliant l'Assyrie, Byblos, l'Égypte et l'Arabie. La voie entre l'Égypte et l'Assyrie est nommée dans la Bible « Route de la mer », Derekh HaYam (en hébreu : דרך הים) qui deviendra une artère importante de l'Empire romain, la Via Maris.
La ville était, à l'âge du bronze, une importante cité-état cananéenne. Elle fut le théâtre de nombreuses batailles décisives.
Au moins trois sont célèbres :
Megiddo est mentionnée dans des écrits égyptiens car le pharaon Thoutmôsis III assiégea la ville qu'il prit le 14/15 avril -1457 (on trouve aussi selon les écrits -1482 ou -1479) après un siège de sept mois. La bataille est décrite en détail sur le mur de son temple en haute Égypte.
Aujourd'hui, Megiddo est une importante jonction sur la route principale reliant le centre d'Israël avec la basse Galilée et les régions du nord.
Il y eut trois fouilles archéologiques à Megiddo.
 Les premières fouilles furent réalisées entre 1903 et 1905 par Gottlieb Schumacher pour la German Society for Oriental Research
En 1925, les fouilles reprennent sous la houlette de l'Oriental Institute de l'Université de Chicago, financée par John Davison Rockefeller Junior jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. Pendant ces travaux, on découvrit qu'il y avait 20 niveaux d'habitations. Une grande partie des découvertes sont exposées auRockefeller Museum à Jérusalem et à l'Oriental Institute of the University of Chicago.

Yigael Yadin mena des fouilles dans les années 1960.

 Depuis 1994, The Megiddo Expedition de l'université de Tel Aviv, dirigée par Israël Finkelstein et David Ussishkin, est chargé des fouilles avec la collaboration d'un consortium international d'universités.- wikipédia*

La Bible dévoiléeLa Bible dévoilée de Israel Finkelstein et Neil Asher Silberman

Quand et pourquoi la Bible a-t-elle été écrite? Que savons-nous des premiers patriarches? Quand le monothéisme est-il apparu? Comment le peuple d'Israël est-il entré en possession de la Terre promise? Jérusalem a-t-elle toujours été le centre de l'ancien Israël ? 
Pour la première fois, il est possible de répondre à ces questions avec un haut degré de certitude. Car les auteurs, Israel Finkelstein et Neil Asher Silberman, puisent leurs arguments dans les découvertes archéologiques les plus récentes, entreprises en Israël, en Jordanie, en Égypte, au Liban et en Syrie. 
Loin de sortir désenchanté de cette mise à plat historique du Livre des livres, le lecteur est d'autant plus fasciné par ces nomades et ces agriculteurs d'il y a trois mille ans, qui ont su fabriquer, en des temps de détresse ou de gloire, un récit dont la fécondité n'a cessé d'essaimer au-delà de ce peuple


La Bible dévoilée : Les Nouvelles révélations de l'archéologie de Israël Finkelstein et Neil Asher Silberman

La plus tonique et la plus audacieuse des synthèses sur la Bible et l'archéologie depuis cinquante ans.
Quand et pourquoi la Bible a-t-elle été écrite? Que savons-nous des premiers patriarches? Quand le monothéisme est-il apparu? Comment le peuple d'Israël est-il entré en possession de la Terre promise? Jérusalem a-t-elle toujours été le centre de l'ancien Israël?
Pour la première fois, il est possible de répondre à ces questions avec un haut degré de certitude. Car les auteurs, Israël Finkelstein et Neil Asher Silberman, puisent leurs arguments dans les découvertes archéologiques les plus récentes, entreprises en Israël, en Jordanie, en Égypte, au Liban et en Syrie.
Plus rien ne sera maintenant comme avant; mais loin de sortir désenchanté de cette cure de jeunesse effectuée par le Livre des livres, on n'en a que plus de sympathie pour ces nomades et ces agriculteurs d'il y a trois mille ans, qui ont su fabriquer, en des temps de détresse ou de gloire, un récit dont la fécondité n'a pas cessé de porter ses fruits.

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